Pouvant atteindre 150 ans d’âge, le Hêtre est surnommé « l’arbre de la jeunesse éternelle ». Ses bourgeons, récoltés une fois par an, sont riches en actifs régénérants.
Le Hêtre, arbre commun dans les forêts d’Europe et d’Asie Occidentale, est tombé un peu en désuétude en herboristerie, jusqu’à la naissance de la gemmothérapie, la médecine des bourgeons.
C’est l’écorce qui était autrefois récoltée pour les besoins de la pharmacie qui en extrayait un sirop (créosote) désinfectant des voies respiratoires.
Ses fruits, en forme de berlingots, sont comestibles et sont une source d’huile végétale.
La récolte des bourgeons a lieu à un moment précis du développement du Hêtre, pendant une période très courte (une à deux semaines) où les tissus sont particulièrement riches en phytostimulines, hormones végétales qui stimulent l’éclosion et la croissance des bourgeons.
Les bourgeons sont prélevés sur les branches basses, afin de ne pas nuire au développement futur de l’arbre.
Découverts par le Dr Pol Henry, médecin homéopathe de Bruxelles féru d’alchimie, les bourgeons des arbres recèlent des hormones de croissance, douées de propriétés stimulantes du métabolisme cellulaire et permettant le passage de l’état de dormance à l’éclosion.
Ce qui expliquerait l’action bénéfique des bourgeons sur le vieillissement cellulaire et notamment celui du système endocrinien.
Le macérât de bourgeons est utilisé en gemmothérapie et en cosmétique pour ses effets drainants sur le système lymphatique, permettant de combattre la cellulite et la rétention d’eau.
Mais son action la plus spectaculaire a trait à ses propriétés rajeunissantes et lissantes sur la peau, en favorisant le renouvellement des couches supérieures de l’épiderme.
Et comme tous les bourgeons, le bourgeon de hêtre offre une action antivieillissement par sa composition riche en protéines et en hormones végétales de croissance.